Le LMI REZOC en quelques mots

Lancement du LMI REZOC à l’Université d’Abomey Calavi le 20/03/2019

Les chiffres-clés

  • Création en 2019 et renouvelé en 2024
  • Le LMI REZOC fédère des chercheurs de 9 laboratoires béninois et français et de la DG-Eau au Bénin.
  • Budget de fonctionnement : 30% IRD, 70% autres financements





    (c) J-M. Vouillamoz

Contexte

Le réchauffement climatique et l’évolution des conditions météorologiques associées, l’accroissement de la pression démographique et les changements d’usage des terres induits, résultent en une intensification sans précédent de la pression humaine sur notre planète. Le cycle de l’eau, rouage essentiel de la machine climatique et pourvoyeur d’une ressource indispensable à la vie sur les continents, est profondément impacté par cette intensification socio-environnementale, particulièrement en Afrique de l’ouest.

Enjeux pour le développement

  • Alimentation en eau potable durable
  • Dimensionnement des ouvrages
  • Système d’alerte précoce aux inondations
  • Irrigation, mise en valeur des bas-fonds



Question scientifique

Quels sont les impacts des trajectoires socio-environnementales actuelles et futures sur les chemins de l’eau dans la zone critique, l’aléa hydrologique, la qualité et la disponibilité de la ressource en eau ?

La réponse à cette question à l’échelle du Bénin, pays à la très large distribution climatique naturelle du sud au nord, permettra des applications directes et concrètes pour le développement sur le territoire national, et plus largement en Afrique de l’Ouest.

Objectifs du LMI REZOC

  • Fédérer et coordonner des scientifiques du Sud et du Nord ;
  • Fournir les connaissances scientifiques appropriées pour une gestion durable des ressources en eau et de leur qualité ;
  • Alimenter les bases de connaissances mondiales sur la zone intertropicale
  • Transférer les savoirs acquis les plus récents aux étudiants, opérationnels et décideurs.

Une démarche "Zone Critique"

Traditionnellement la communauté hydrologique a développé ses recherches en considérant l’eau comme une quantité scalaire en mouvement, sans interactions autre que purement mécaniques avec le milieu environnant. Mais depuis une quinzaine d’années il est devenu de plus en plus évident qu’on ne pouvait comprendre et prévoir les évolutions du cycle de l’eau qu’en considérant l’ensemble du continuum couche limite atmosphérique – surface continentale – sols – aquifère comme un tout doté d’une dynamique bio-physico-chimique en étroite interaction avec celle du cycle hydrologique. Ce continuum est maintenant couramment désigné sous le nom de Zone Critique, en référence au fait qu’il s’y développe la quasi-totalité de la vie terrestre continentale.

La zone critique
l’eau circule dans cette zone située entre les aquifères et la basse atmosphère. Elle est critique pour l’homme qui y vit, en tire ses ressources et en subit les aléas.